La multiplication des poiriers est facile. Il existe deux méthodes pour obtenir des plants de poirier : le bouturage et le semis. Le bouturage est la méthode la plus courante et consiste à multiplier les plants par bouturage, marcottage aérien ou greffage de bourgeons. Le semis est moins fréquent, car le plant doit ensuite être greffé pour garantir une récolte abondante de fruits savoureux.
multiplication végétative
La multiplication asexuée comprend la multiplication du poirier par bouturage, rejets et marcottage aérien. La multiplication végétative est une méthode permettant d'obtenir un arbre de haute qualité, doté de ses propres racines et qui portera des fruits au bout de trois ans. Ce procédé de multiplication est simple et efficace si certaines règles sont respectées.
Propagation par bouturage
En multipliant les semis par bouturage, on obtient des poiriers francs de pied. Les pousses prélevées sur le semis conservent toutes les caractéristiques variétales : saveur, calibre du fruit, résistance aux maladies et aux aléas climatiques, et durée de conservation. La multiplication des poiriers par bouturage présente des avantages par rapport au greffage : des fruits plus sucrés, des rendements supérieurs et une période de fructification plus longue.
On multiplie souvent les semis par greffage, en utilisant un porte-greffe (l'arbre mère) et un greffon (une pousse du poirier désiré). Si les composants sont incompatibles, l'hybride obtenu aura un faible rendement, ses fruits seront petits et acides, et sa résistance au gel et aux maladies sera réduite. Il est donc préférable de cultiver des semis francs de pied, qui se distinguent par leur longévité, leur bonne capacité de régénération et leur tolérance au froid.

Il existe plusieurs façons de multiplier les pruniers. On distingue trois méthodes principales : le bouturage, le greffage par bouturage et le drageonnage. Ce sont d’excellents moyens de préserver votre variété préférée et d’économiser sur l’achat de nouveaux plants. Si…
Préparation des boutures, choix d'une variété
Les facteurs suivants influencent l'enracinement des boutures :
- âge du plantule;
- qualité de l'évasion ;
- saison de coupe;
- qualité du stimulateur de formation racinaire.
Le taux de survie est plus élevé pour les jeunes variétés à petits fruits : Pamyat Zhiglova, Osennyaya Yakovleva, Moskvichka et Naryadnaya Efimova. D’autres variétés peuvent être cultivées, mais leur taux d’enracinement est inférieur. Le bouturage s’effectue après l’ouverture des feuilles et l’apparition des nouvelles pousses. Le matériel de plantation doit provenir d’arbres fruitiers ayant produit des fruits depuis au moins trois ans.
Les boutures destinées à la plantation doivent présenter une écorce lisse et sans défaut. L'enracinement dépend de l'épaisseur de la bouture : plus elle est fine, moins elle s'enracinera efficacement. La longueur de la bouture est déterminée par le nombre d'entre-nœuds : les boutures courtes doivent en avoir au moins trois, et les boutures longues au moins deux. Le marcottage aérien doit mesurer environ 7 cm de long. Les boutures sont prélevées le matin, lorsque l'écorce est la plus humide. Coupez-les avec un couteau de jardin bien aiguisé, en biseau à 45° de bas en haut.
La zone de coupe est traitée avec un fongicide pour prévenir toute infection. Les boutures sont regroupées en fagots et placées dans de l'eau fraîche pendant 15 heures. Un stimulateur de croissance (disponible en jardinerie spécialisée ; les instructions figurent sur l'emballage) est ajouté. Après 15 heures, les boutures peuvent être plantées en pleine terre ou dans des mini-serres pour favoriser l'enracinement.
Propagation du poirier par bouturage en automne
Pour éviter que les boutures ne gèlent en hiver, elles sont cultivées dans des serres transparentes, régulièrement ouvertes pour permettre la circulation de l'air. Pour la plantation, les boutures sont prélevées sur des branches ligneuses de poirier après la chute des feuilles. L'avantage de la plantation automnale est que l'humidité du sol ne s'évapore pas et que les effets néfastes du soleil direct sont éliminés. Avant la plantation, les coupes sont rafraîchies : elles doivent être biseautées d'un côté et droites de l'autre. Avec l'extrémité pointue taillée à un angle de 45°, les boutures sont placées dans le sol de manière à ce que les bourgeons restent au-dessus de la surface, puis arrosées.
Reproduction en été
La période optimale pour cette opération se situe entre fin juin et début juillet. On plante des boutures fraîchement coupées, comportant 2 à 3 entre-nœuds et 1 à 2 feuilles ; il est préférable de les couper le matin. Comme pour les plantations d'automne, les boutures sont trempées dans l'eau pendant 15 heures avec ajout de stimulateurs de croissance. Elles sont plantées en pleine terre, enterrées profondément, en laissant les bourgeons au-dessus de la surface. L'entretien estival consiste en une brumisation régulière le soir ou tôt le matin et en un désherbage. Pour l'hiver, les jeunes plants sont protégés du gel par des branches d'épicéa ou de la sciure de bois.
Comment faire pousser un poirier à partir d'une bouture chez soi
Remplissez un contenant d'environ 30 cm de hauteur avec deux couches de terre : une première couche de terre noire enrichie d'engrais minéraux et d'humus, et une seconde couche de sable de rivière lavé, sur une épaisseur de 5 à 8 cm. Avant la plantation, arrosez abondamment la terre afin de bien imbiber les deux couches. Plantez la bouture à une profondeur de 2 à 2,5 cm, après avoir humidifié la coupe en biseau avec de la solution de Kornevin. Pour recréer les conditions d'une serre, recouvrez hermétiquement le pot de film alimentaire. Ouvrez le film une fois par semaine pour aérer. Arrosez lorsque la terre est sèche, environ une à deux fois par semaine.
À la fin du premier mois, on peut retirer le film plastique qui recouvre le jeune plant, car les premières racines auront déjà commencé à apparaître. À l'automne, on peut le transplanter en pleine terre, toujours sous un film plastique (dans une serre). On arrose légèrement les jeunes plants, on les retire délicatement du pot en laissant une motte de terre autour des racines, puis on les plante dans le trou préparé. On paille le sol avec du compost ou de la sciure de bois. Pour l'hiver, on les recouvre de branches d'épicéa. Les jeunes plants poussent en serre pendant 2 à 3 ans, puis on peut les transplanter à leur emplacement définitif.

Pour que les arbres fruitiers, et notamment les poiriers, donnent une bonne récolte, il est essentiel de leur prodiguer les soins appropriés. Ceux-ci doivent commencer au début du printemps, dès l'apparition des bourgeons. Voici la marche à suivre…
Multiplication du poirier par marcottage aérien
Pour le marcottage, choisissez de jeunes arbres d'environ trois ans. Il est préférable de planter les branches dans une caissette en plastique. Tapissez le fond de plastique noir pour éviter que la terre ne s'échappe. Remplissez la caissette de terreau fertile. Sélectionnez une branche saine, intacte, à l'écorce lisse et uniforme. Placez la caissette remplie de terreau sous la branche. Courbez la branche dans la caissette et pratiquez deux entailles pour favoriser l'enracinement. Appliquez du Kornevin sur les entailles pour stimuler la croissance.
La branche est placée dans un bac, légèrement recouverte de terre, fixée avec une agrafe métallique, puis recouverte de terre. Si cette opération est effectuée au printemps, les premières racines apparaîtront à l'automne et un arbre prêt à être transplanté se formera en moins d'un an. L'entretien consiste à surveiller l'humidité du sol, à pailler, à protéger du soleil intense, à recouvrir le bac d'un matériau de protection à l'automne et de neige en hiver. Au bout de deux ans, le jeune poirier est séparé de l'arbre principal, retiré du bac avec sa motte et replanté à son emplacement définitif.
Les branches basses sont faciles à plier, mais si elles sont hautes, vous pouvez multiplier les poiriers par marcottage aérien à l'aide d'une bouteille en plastique. Coupez le fond (ou la partie apicale) et pratiquez une fente longitudinale au milieu de la bouteille. Incisez la branche à l'endroit où les racines se développeront. Placez la bouteille sur le poirier, remplissez-la de terreau et enveloppez-la hermétiquement de film alimentaire ou de ruban adhésif. L'entretien est identique à celui d'une plantation en pot.
Propagation par rejets racinaires
Les drageons, jeunes pousses issues des bourgeons dormants d'un plant, apparaissent souvent près des arbres. Ils ne peuvent être utilisés pour la multiplication que des variétés non greffées. Si l'arbre a été greffé, les drageons présenteront une couleur, une forme de feuilles, de branches et de bourgeons différentes. Les drageons issus du plant mère sont identiques.
Les jeunes pousses sont prélevées pour la plantation au milieu de l'automne ou au début du printemps, avant l'éclosion des bourgeons. Pour multiplier un poirier par rejet, il est préférable de choisir des pousses âgées de deux ans. La racine principale du rejet est horizontale et orientée vers l'arbre mère. Seuls les rejets dotés d'un système racinaire bien développé conviennent à la transplantation ; ces pousses atteignent généralement 2 à 3 mètres de l'arbre principal.
Si les rejets se forment près de l'arbre mère, leurs racines sont peu développées et presque dépourvues de ramifications. Dans ce cas, on les trempe dans une solution nutritive pour favoriser l'enracinement, puis on les plante en serre au printemps. L'automne suivant, on peut les transplanter à leur emplacement définitif, car de nombreuses racines latérales se seront développées à partir de la racine pivotante.
Propagation par graines
Les poiriers issus de semis sont souvent utilisés comme porte-greffes. Les graines destinées à la plantation sont prélevées sur des fruits mûrs et, si nécessaire, laissées à mûrir 7 à 10 jours dans un endroit sombre, jusqu'à ce que la chair soit tendre mais non pourrie. Sélectionnez les graines les plus grosses et les plus lisses. Rincez-les à l'eau froide courante, séchez-les sur un linge et placez-les dans des sacs en papier ou en tissu. Conservez-les dans un endroit frais.

La clématite est considérée comme la reine du jardin. Difficile de détacher son regard de cette cascade de fleurs vivantes. La plupart des variétés de clématites sont des hybrides. Elles se multiplient par voie végétative : bouturage, marcottage et division.
On peut semer les graines en pleine terre fin octobre ou début novembre. Les jeunes plants lèveront au printemps ; éclaircissez-les et arrosez-les. Au fur et à mesure de leur croissance, supprimez les plants les plus faibles et ne conservez que les plus vigoureux. On peut transplanter les arbres à leur emplacement définitif au début de l’automne. Si l’on prévoit de greffer les arbres, l’opération peut être effectuée durant le premier été dans les régions au climat chaud et l’année suivante dans les régions au climat rigoureux.
Les graines peuvent germer au réfrigérateur ou en chambre froide. Pour cela, placez-les dans un récipient ou un sac rempli de tourbe humide et de sciure de bois. La germination nécessite une température de 3 à 5 °C. Après la levée, abaissez la température à 0 °C pour stopper la croissance. Au début du printemps, repiquez les jeunes plants en serre à 4 cm de profondeur, en les espaçant de 8 à 10 cm.
Greffage du poirier
Le greffage permet de rajeunir un vieil arbre en y ajoutant quelques branches par bouturage. Si la cime est morte mais que le tronc est viable, on peut cultiver un poirier par greffe en fente ou par greffe sur écorce. Pour la greffe sur écorce, l'arbre est abattu, ne laissant qu'une souche dans laquelle on pratique de petites fissures. Une extrémité du bouturage est taillée en pointe et insérée dans la fissure. La greffe est ensuite enduite de résine et fixée avec du ruban isolant.
La seconde méthode consiste également à abattre l'arbre principal. Cependant, pour greffer le greffon, il faut un jeune arbre à l'écorce souple et facile à peler, souvent un rejeton, plutôt qu'un arbre âgé. On pratique une petite incision dans l'écorce, de haut en bas, en la courbant légèrement. Le greffon est inséré dans l'incision préparée, en biais, et poussé vers l'intérieur jusqu'à ce qu'il soit en contact ferme avec le cambium du tronc. L'incision est ensuite enduite de poix et protégée avec du ruban isolant.
Soins aux semis
Les jeunes arbres nécessitent des soins intensifs : arrosage, fertilisation et protection contre les maladies et les ravageurs. Une bouture peut se marcotter et cesser de croître pendant 2 à 3 mois après la plantation, sans que cela n’indique un échec de la multiplication. Si le plant cesse de croître pendant plus de 6 mois, il est préférable de le retirer et d’en planter un nouveau.
Pour éviter que le sol autour de l'arbre ne se dessèche trop rapidement, paillez-le avec de l'herbe coupée. Il est préférable de l'arroser en utilisant un sillon creusé autour du jeune plant, que vous recouvrirez ensuite d'herbe. À titre préventif, traitez le poirier avec un fongicide contre les maladies fongiques. Vous pouvez appliquer des engrais minéraux et organiques fin juin. En août, saupoudrez le sol autour de l'arbre de cendres de bois.
La multiplication des arbres fruitiers, y compris les poiriers, est facile. Les jardiniers débutants peuvent commencer par le bouturage et le marcottage aérien, des méthodes rapides et simples qui ne nécessitent pas de connaissances approfondies. Le bouturage, quant à lui, est un processus plus laborieux : il faut choisir la bonne branche, déterminer la zone de bouturage et préparer le support avec des stimulateurs de croissance.

Particularités de la culture des poires à partir de graines à la maison
Taches noires sur les poires : causes et méthodes de traitement
Comment greffer un poirier sur un pommier : instructions étape par étape avec photos
Pourquoi un poirier se dessèche-t-il ? Méthodes de contrôle et de prévention