Description du champignon gallicole et indication de sa comestibilité (+22 photos) ?

Champignons

Malgré sa large distribution, le champignon amer reste largement méconnu. De nombreuses sources évoquent sa toxicité, mais officiellement, il n'est pas considéré comme vénéneux. Du fait de sa ressemblance avec certaines espèces comestibles courantes, il se retrouve souvent dans les paniers des cueilleurs. Pour comprendre le danger que représente ce champignon mystérieux, il est nécessaire de mieux le connaître.

Caractéristiques de la variété

Ce champignon appartient à la famille des Boletaceae, au genre Tylopilus. Cette espèce est classée comme non comestible.

Il porte également d'autres noms :

  • amertume;
  • champignon jaune;
  • faux cèpe ;
  • faux bolet du bouleau.

Description de l'apparence et photo

Le chapeau a une texture spongieuse. Son diamètre varie de 4 à 15 cm. Chez les jeunes fruits, il est hémisphérique. Avec le temps, il s'étale et prend une forme plate, semblable à une soucoupe. L'intérieur est en forme de coussin.

La surface du bouchon est recouverte d'un film mince. Malgré sa densité, elle présente une structure poreuse. La surface est sèche et légèrement veloutée. Par temps humide, une pellicule légèrement collante s'y forme. Le bouchon est de couleur brune, le plus souvent claire.

Le pied est robuste, de forme cylindrique irrégulière, renflé à la base. Son diamètre moyen est de 7 cm. Sa couleur varie du crème au brun. Un réseau dense de nervures brunes, parfois beiges, est nettement visible sur le pied.

La pulpe a une structure fibreuse. Elle est principalement concentrée dans le pied ; sur le chapeau, elle ne forme qu'une fine couche entre la matière spongieuse et le film. Les spores sont petites et rondes. La poudre de spores est de couleur rose ou brun rosé.

Apparence du champignon
Apparence du champignon

Une description verbale ne peut pas rendre compte de toutes les caractéristiques individuelles du champignon bouvreuil ; pour bien comprendre ce champignon, il est nécessaire d'examiner attentivement sa photo.

Morphologie

L'éperlan possède plusieurs caractéristiques spécifiques à l'espèce :

  • couleur rose du matériau spongieux à l'arrière du bouchon ;
  • filet marron sur une jambe ;
  • Une fois coupée, la chair prend une teinte brune ;
  • pratiquement aucune odeur ;
  • Au contact de la langue, elle provoque une sensation de brûlure intense.

Une autre caractéristique distinctive de l'épervière est son aspect attrayant. Sa surface est toujours intacte et sans défaut. Ce champignon n'est jamais attaqué par les insectes.

Lieu de distribution

L'épinoche est répandue en Europe, en Amérique et en Russie, notamment dans le centre du pays. On la trouve aussi bien dans les forêts de conifères que dans celles de feuillus. Elle affectionne les lisières forestières, là où les arbres sont clairsemés. Elle préfère les sols légers et acides. Elle se développe bien sur les sablières et parmi les branches de pins. On la rencontre le plus souvent sur les souches pourries ou les racines de vieux arbres.

Les premiers champignons apparaissent fin juin, avec une forte croissance en juillet et août. Dès septembre, ils commencent à se flétrir et disparaissent complètement à la mi-octobre. Si les gelées nocturnes surviennent avant octobre, ils disparaissent dès septembre. Les amaranthes peuvent pousser isolément ou en groupes de 15 individus maximum.

Consommation

La question, souvent posée, de savoir si le champignon gallicole est comestible a une réponse définitive : il ne l’est pas. Ce type de champignon ne se consomme pas. Cela est dû à son amertume irrésistible, qu’aucune astuce culinaire ne peut masquer. La cuisson ne fait qu’accentuer cette amertume.

Attention!
Une seule saveur amère peut gâcher le goût de tout un plat.

Certains mycologues renommés affirment que l'épervière est toxique. On croit généralement que sa chair contient des toxines hépatotoxiques. Cependant, tous les ouvrages de référence et encyclopédies connus la classent comme non toxique. La question de sa toxicité potentielle reste donc ouverte.

Différence avec les champignons comestibles

Tout cueilleur de champignons expérimenté sait distinguer une amertume d'un cèpe. Cependant, les cueilleurs novices la confondent souvent avec le cèpe commun, le bolet et le bolet des bouleaux. Bien qu'elles présentent certaines similitudes, il existe également plusieurs différences notables :

  • Le cèpe possède un chapeau charnu et convexe. Chez les jeunes spécimens, il est blanc, mais en vieillissant, il prend une teinte brun jaunâtre. Sa surface est mate, ridée et parfois craquelée. Par temps humide, il devient collant. Sa chair est blanche et fibreuse. Même abîmée, elle reste blanche et ne change pas de couleur.

    Le pied est robuste et en forme de tonneau, et peut devenir cylindrique à maturité. Il est généralement légèrement plus clair que le chapeau. La partie supérieure est recouverte d'un réseau à peine perceptible de fines nervures blanches. La couche tubulaire sous le chapeau est blanche ou jaune. On peut distinguer l'aubépine de la variété blanche par les caractéristiques suivantes :

    • goût amer;
    • un maillage bordeaux distinct sur la tige ;
    • couleur rose de la substance tubulaire ;
    • changement de couleur de la pulpe lorsqu'elle est endommagée.

  • Les amaranthes sont souvent confondus avec les cèpes. Le chapeau du cèpe est hémisphérique, généralement brun clair. Sa surface est sèche, mate et légèrement veloutée. Il présente souvent des craquelures. La chair est blanche et reste inchangée à la coupe. La couche tubulaire est jaunâtre. Le pied est massif, d'une teinte plus foncée que le chapeau, et parcouru d'un réseau de nervures claires. On distingue les amaranthes des cèpes par les critères suivants :
    • amertume;
    • densité et couleur de la maille ;
    • couleur de la couche tubulaire ;
    • noircissement de la pulpe au niveau de la coupe.

  • On confond parfois le bolet bouvreuil avec le bolet des bouleaux. Ce dernier possède un chapeau brun, en forme de coussin, à surface lisse. Il repose sur un pied fin et blanc, densément recouvert d'écailles brunes. Sa chair est blanche et ne change pas de couleur lorsqu'elle est abîmée. On peut distinguer le bolet bouvreuil du bolet bouvreuil grâce aux caractéristiques suivantes :
    • n'a pas un goût amer ;
    • présence d'écailles sur la tige ;
    • épaisseur de la jambe ;
    • surface lisse ;
    • substance tubulaire gris blanchâtre ;
    • La pulpe ne change pas de couleur lorsqu'on la coupe.

  • On confond souvent les amaranthes avec les bolets roses, dont la chair est rose. Les amaranthes sont initialement blanches, et leur couleur rose résulte de l'exposition à l'air. Les bolets roses, quant à eux, ont une chair rose d'origine, de couleur uniforme, qui ne change pas de teinte à la coupe.

Risque d’empoisonnement et symptômes d’intoxication

L'intoxication par cette espèce est mal comprise, car le risque est extrêmement faible. Ce champignon est si amer qu'il est littéralement impossible de le mettre en bouche, et encore moins de l'avaler. On ne peut le consommer que mariné ou salé. Divers assaisonnements et le vinaigre masquent son amertume, si bien qu'on peut le confondre avec un champignon très poivré.

Du fait de son caractère totalement immangeable, les cas d'intoxication sont extrêmement rares. Toutefois, de tels cas ont été recensés, bien qu'il soit extrêmement difficile de prouver que les pélicans en sont la cause. Le problème réside dans la complexité des symptômes d'intoxication : des symptômes marqués apparaissent des semaines, voire des mois plus tard. Seul un médecin très expérimenté peut suspecter une intoxication aux champignons.

Intéressant à savoir !
Il existe une théorie selon laquelle l'ingestion d'éperlans n'est pas forcément nécessaire pour être empoisonné. Certains experts pensent que les toxines sont absorbées par le sang par simple contact, sans parler du test sur la langue.

Après l'ingestion du poison, la personne ressent temporairement faiblesse et vertiges. Ces symptômes disparaissent cependant rapidement. Parallèlement, les toxines commencent à endommager les cellules hépatiques. Au bout de quelques semaines, la personne présente un malaise aigu, dû à une altération de la fonction hépatique et du flux biliaire. Une forte concentration de toxines peut même entraîner une cirrhose.

Réponses aux questions fréquemment posées

Ce type de champignon suscite beaucoup de controverses. Les questions les plus fréquentes sont :

Existe-t-il une variété comestible de champignon gallicole ?
Il existe une variété appelée Tylopilus felleus, dont la chair a une saveur légèrement sucrée. À la cuisson, une légère amertume se développe, mais elle est à peine perceptible. Cependant, même cette variété de champignon n'est pas recommandée à la consommation.
Le champignon gallicole est-il toujours toxique ?
D'après les recherches, ce champignon n'est pas toxique. Il est simplement classé comme non comestible. Les théories concernant sa toxicité n'ont pas encore été prouvées.
Que faire si un champignon gallicole se retrouve dans les cornichons ?
Si un champignon amer se retrouve dans une saumure, il vaut mieux ne pas le manger. Après tout, ce champignon n'a pas été suffisamment étudié pour qu'on puisse le consommer sans risque.

Les champignons amers restent encore mal connus. Les débats concernant leur toxicité s'intensifient. Certains mycologues, partisans de la théorie de leur toxicité, affirment que même les insectes ne les consomment pas. Cependant, certaines sources indiquent que les lièvres et les écureuils en raffolent.

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